A l’occasion de la sortie de la préquelle d’Alien :
Prométheus, au cinéma et surtout suite aux assauts répétés de mon compagnon de
m’initier à cette saga culte, j’ai enfin pris mon courage à deux mains et
regardé Alien.
Alors pourquoi tant de réticences ? Et bien tout
simplement parce que je suis une trouillarde ! Et que je déteste avoir
peur donc je déteste les films d’horreur. Donc, à la base, hors de question de
jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil à cette histoire de monstre qui risque de
t’attaquer dans le noir. Mais bon, mon copain étant un grand amateur du genre
et me soutenant mordicus que « mais non, Alien ça fait pas
peuuuur ! », nous nous sommes donc installés confortablement, avons
éteints les lumières et appuyer sur lecture. (Oui, parce que si on est pas dans
l’ambiance, c’est pas drôle. :p)
Alien : le huitième passager de Ridley Scott. (1979)
Avec :
Sigourney Weaver, Tom Skeritt, Veronica Cartwright….
Synopsis : Le vaisseau commercial Nostromo avec à son bord 7
hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison. Mais sur le
voyage, Mother (le tableau de bord) les sort de leur hypersommeil car elle
reçoit une transmission inconnue. L’équipage décide d’aller explorer la planète
d’où provient la transmission et lors de celle-ci l’un des officiers se fait
attaquer par une espèce de bestiole qui lui étouffe le visage. Il est ramené au
vaisseau dans un coma…
Pour commencer, Mais pourquoi
classer ça dans horreur, épouvante ? Ca ne fait pas peur du tout ! Enfin,
Alien est sans conteste de la science fiction. Okay, il y a un monstre pas joli
joli qui en veut à tous les passagers mais les plans sont faits de telle
manière que jamais on ne sursaute ou on est pris dans une angoisse quelconque.
Au contraire, tout est dans l’esthétique de l’Alien, sa façon de s’enrouler, on
ne le voit qu’en demi obscurité, jamais complètement, il se devine plus qu’il
ne se voit et c’est ça qui donne tout son charme au film. On est donc plongé
dans une ambiance glauque, un huit clos à peine angoissant (oui, à peine quand
même) et la même envie que Ripley de vouloir lui échapper. Tout en étant
fasciné par ce monstre désormais culte.
Car oui, forcément, la réputation
de ce film le précède, je savais donc un peu à quoi m’en tenir, savait à quoi
ce monstre ressemblait et connaissait également la non moins culte Ripley,
monument à elle seule de la femme dans la science fiction. Car oui, Ripley,
elle est trop cool ! Jouée par Sigourney Weaver, qui a été choisi pour son
aspect un peu androgyne, elle incarne la sceptique au départ, puis celle qui
finalement avait tout compris depuis le début (mais ouuiii, il faut écouter
Ripleeey !) Et c’est tout l’intérêt de suivre ce film (et par extension la
saga) c’est de voir aussi toute son évolution.
Enfin, j’avoue également que j’ai
été très intriguée par l’Alien en lui-même. Déjà, applaudissons l’œuvre de Mr
Giger qui nous a quand même pondu (c’est le cas de le dire =D) LE monstre. Et
là où c’est intéressant, c’est toute la compréhension de cette espèce. Dans ce premier opus, on découvre son développement
et on ne peut pas dire qu’il n’est pas original. :p On commence par un sorte d’œuf qui ne se brise
pas maos s’ouvre un peu comme une fleur et dont sort une espèce d’araignée
beige avec une longue queue : le Face Hugger. Celui-ci tient son nom du
fait qu’il aggripe le visage du premier être vivant qui passe pour lui implanter
un œuf. (Et oui, on sert d’incubateur à Alien, cool ! =D), puis vient une
forme embryonnaire de l’Alien avant son apothéose final.
J’en terminerai là avec le
premier opus de cette saga, a bientôt pour le deuxième réalisé par le bien
connu James Cameron.
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